Si l'on peut s'étonner que les webmasters profitent souvent de leur site pour se présenter, comme si leur narcissisme le nécessitait, on en vient également à se dire que cette présentation est une étape indispensable. En effet, quoi de plus personnel qu'un site (les providers n'ont d'ailleurs de cesse de nous le répéter) ? En effet, la personnalité de la personne qui propose un site transparaît de manière plus ou moins discrète au fil des pages et éviter la phase de présentation laisserait penser qu'il y a quelque chose de l'objectivité dans la création. Je ne doute nullement qu'il y en ai, mais elle s'avère remaniée par la subjectivité de chacun ce qui l'abolit probablement un peu. Laissons les philosophes poursuivre ce questionnement pour le moment et passons au vif du sujet.

Qui suis-je donc ?

Il est de coutume de commencer par son nom ; je suivrai donc cette coutume. Je m'appelle Benjamin Thiry. Je suis né le 13 janvier 1975 à Bruxelles, capitale de la Belgique. J'y ai grandi et y ai effectué mes études de psychologie à l'Université. Mon intérêt croissant pour la psychanalyse m'amène à fréquenter les lieux où elle est enseignée alors que je défends farouchement mon espace de liberté d'apprentissage, liberté qui n'est pas forcément de mise dans les facultés. Soit. Les logiques de l'inconscient ont fait que mon combat interne pour la liberté de pensée me mena à travailler au sein d'une établissement carcéral. J'y suis d'ailleurs encore en tant que psychologue mis en position d'expert interne rencontrant les détenus admissibles à la Libération Conditionnelle.

Que vient faire Amélie Nothomb dans cette histoire ?

Le personnage d'Amélie Nothomb fait vraiment son entrée dans ma vie au cours de l'année 1997 alors que jusque là, je ne la connaissais que pour ses apparitions télévisées quelque peu originales.
M'intéressant de près à l'univers de Mylène Farmer, j'apprends qu'un lien existe entre ces deux femmes qui se sont rencontrées en 1995. Voici ma curiosité ouverte à fouiner du côté de cet auteur qui s'avère être une compatriote.
D'une lenteur de lecture inimaginable, je passe alors de nombreuses heures en compagnie des mots d'Amélie Nothomb, mots dans l'air du temps, mots qui semblent renvoyer à une souffrance sociale presque nouvelle, celle d'une jeune femme qui s'accroche à des racines comme si elle craignait de tomber dans un gouffre sans fond.
La dette m'étant difficilement supportable, je décide alors de payer ce qu'Amélie m'a apporté avec une monnaie comparable à la sienne : je jette les bases d'un site qui lui est consacré (on se sépare difficilement du sacer). Depuis, il évolue au gré du vent...

Les rencontres

Internet est le lieu des liens. Il n'y que ça, partout et tout le temps. Les liens sociaux sont donc également de mise et les rencontres s'imposent à vous à tout moment.
Le site invite de nombreuses personnes à prendre contact avec moi et à me communiquer leurs idées ou leurs critiques. Je ne cache jamais mon plaisir à recevoir un retour alors que le Web est une interface basée sur une dynamique "à sens unique" puisque c'est la prise d'information qui prévaut.
Certaines de ces personnes, suffisamment audacieuses pour prendre contact avec moi, ont joué un rôle important dans l'élaboration du site.

Cédric Laverre, je le connaissais déjà avant, c'est un fan de Mylène. Il me fait part de son idée de créer une Mailing List dédiée à Amélie Nothomb afin de favoriser l'échange des informations. Peu visionnaire, je me demande si une écrivain est susceptible d'attirer des membres comme le ferait un chanteur ou un nouveau langage de programmation informatique... Cédric m'annonce qu'il se lance dans l'aventure... Naissance de Péplum (septembre 1999) !
Succès presque immédiat, le nombre des membres augmente chaque jour et les conversations vont bon train autours du personnage d'Amélie Nothomb qui y occupe une statut divin. Ca interpelle mais étonne peu lorsqu'on est habitué aux dynamiques psychologiques inhérentes aux listes de discussions sur le Net.
Qu'à cela ne tienne, Cédric est le responsable officiel des "relations sociales" de la communauté des "péplautes".

Edwin Bodson et moi nous connaissons depuis 1999. Il prend contact avec moi pour me dire son intérêt pour Amélie Nothomb. A 14 ans, Edwin est un fervent défendeur de la cause nothombienne et ses profs ne semblent pas pouvoir faire sans. Boulimique de lecture, Edwin furette sur le Net, ne laissant passer aucune page qui ose citer le nom d'Amélie. De nombreuses interviews présentes sur ce site le sont grâce à Edwin. Nous lui devons donc une fière chandelle.

Il y a encore de nombreuses personnes qui m'ont aidé dans la réalisation de ce site.

Je citerai Nicole Cholewska qui a été une lectrice des plus attentives puisqu'elle a accepté de relire mes pages afin de les débarasser des fautes d'orthographes malencontreuses.

Laureline Amanieux est une interlocutrice d'une grande richesse. Son ouverture d'esprit et sa curiosité l'amènent à réfléchir sur l'oeuvre d'Amélie Nothomb avec un regard neuf et aiguisé. Je la remercie pour sa générosité et son goût pour la discussion.

Jeanne Hoesch a gentiment accepté de réalisé le glossaire d'Amélie Nothomb.

Nabeta Hisae a accepté de partager son expérience comme travailleuse japonaise qui entre en résonnance avec "Stupeur et tremblements". Son récit nous aide à saisir des valeurs qui ne sont pas nécessairement les nôtres.

Arnauld Brihay m'a autorisé à partager une de ses photographies d'Amélie. Il dispose également d'un site.

Montalte est actif sur la Mailing List de Péplum. Je le remercie pour ses messages en regrétant de ne pas pouvoir y réagir comme je le voudrais.

Robert, unie à Amélie Nothomb par une grande amitié, revêt ses habits de messagère, portant certaines paroles d'Amélie Nothomb. N'est-ce d'ailleurs pas le propre des chanteurs que de porter les mots ?

J'oublie encore probablement d'autres personnes que j'ai rencontrés au cours de cette aventure qu'est celle de la découverte du monde d'Amélie Nothomb. Que ces personnes me pardonnent et reçoivent ma plus chaleureuse amitié.

Ne dois-je pas encore remercier une personne ? Oh ! Si ! Merci à ... Amélie Nothomb ... pour tout.

Une question nous est souvent adressée, celle qui concerne l'adresse à laquelle Amélie Nothomb peut être contactée. A vrai dire, le mystère n'est pas bien profond, il suffit de lui écrire à sa maison d'édition, Albin Michel dont voici l'adresse : Albin Michel - Amélie Nothomb 22, rue Huyghens 75014 PARIS FRANCE Amélie répond à son courrier avec beaucoup de fidélité et de plaisir malgré son emploi du temps chargé.